Heinz Robert SCHLETTE

Heinz Robert Schlette est docteur en philosophie, docteur en théologie — les deux à l’université de Munich. Il est titulaire d’une habilitation en philosophie à l’université de Sarrebruck et professeur émérite de philosophie à l’université de Bonn. 

Il a publié :

Das Eine une das Andere. Studien zur Problematik des Negativen in der Metaphysik Plotins, München, Max Hüber, 1966 ;

Albert Camus : Welt und Revolte, Freiburg/München, Alber, 1980 ;

Weltseele, Geschichte und Hermeneutik, Frankfurt, Knecht, 1993 ;

« Der Sinn der Geschiche von Morgen », Albert Camus Hoffnung, 1995 ;

Erkennis und Erinnerung. Albert Camus Pest-Chronik. Interpretation und Aktualität, Bonn, Djre, 1998 ;

« Rejoindre les Grecs. Griechen und Christen bei Albert Camus », Jahrbuch für Antike und Christentum, 42, 1999, p. 5-19 ;

« À propos du “suicide philosophique” chez Camus », in Guy Basset et Hubert Faes (éd.), Camus. Le philosophe et le christianisme, Paris, Cerf, 2012.

Anne PROUTEAU

Maître de conférences en littérature française à l’Université catholique de l’Ouest, à Angers. Sa recherche porte sur la littérature contemporaine, en particulier sur le corpus camusien, sur lequel elle a écrit une dizaine d’articles. Elle a publié sa thèse sous le titre Albert Camus ou le présent impérissable, avec une postface de Paul Viallaneix (Paris, Orizons, Universités/Domaine Littéraire, 2008). Elle a participé au Dictionnaire Camus (Paris, Robert Laffont, 2009) et au Cahier de L’Herne consacré à Camus (2013). Elle a fait paraître, en collaboration avec Agnès Spiquel, Lire les Carnets d’Albert Camus (Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2012). Au printemps 2015, elle a publié Camus l’artiste, aux Presses universitaires de Rennes, en collaboration avec Sophie Bastien et Agnès Spiquel. S’intéressant également aux auteurs francophones, elle vient d’éditer, avec Béatrice Bouvier, Tissages littéraires franco-chinois (Paris, Riveneuve, 2016).

Pierre-Olivier MONTEIL

Docteur en philosophie politique (EHESS) et diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, Pierre-Olivier Monteil est chercheur associé au Fonds Ricœur, où il mène une réflexion sur la pensée politique de Paul Ricœur.

À l’université Paris-Dauphine et à l’ESCP Europe, il assure un enseignement en éthique du management et des métiers d’accompagnement, en articulation avec l’éthique du vivre-ensemble.

Il intervient dans ces mêmes domaines en tant que formateur et consultant, en entreprise et en institution.

Précédemment, Pierre-Olivier Monteil a été rédacteur en chef de la revue Autres Temps. Cahiers d’éthique sociale et politique de 1991 à 2003, parallèlement à ses activités de cadre supérieur en entreprise.

Outre une centaine d’articles dans des revues scientifiques ou généralistes, il a publié une dizaine d’ouvrages, parmi lesquels :

- Portrait du zappeur. Sens et contresens de l’individualisme contemporain, Genève, Labor et Fides, 1994 ;

- La Grâce et le désordre. Entretiens sur le protestantisme et la modernité, Avec J. Baubérot, J.-P Willaime, M. Gauchet, M. Augé, O. Mongin, O. Abel, P. Bühler et P. Gisel, Genève, Labor et Fides, 1998 ;

- Abécédaire du bien commun, Paris, Îlots de résistance, 2012 ;

- Ricœur politique, Rennes, PUR, 2013 ;

- Reprendre confiance, Paris, Bourin, 2014 ;

- Éthique et philosophie du management, Toulouse, Érès, 2016 ;

- Macron par Ricœur ; le philosohe et le politique, Paris, Lemieux, 2017.

Il est l’éditeur scientifique d’un recueil de textes politiques de Paul Ricœur, Politique, économie et société, à paraître en 2019 (Seuil).

Lou MARIN 

Lou Marin (nom de plume) faisait partie du réseau des groupes d’actions directes et non violentes en Allemagne autour de la revue Graswurzel­revolution – pour une société non violente et sans domination, un courant anarchiste non violent. Il a milité au mouvement antinucléaire, antimilitariste et antiraciste. En 2001, il s’installe à Marseille et devient membre du CIRA de Marseille (Centre international de recherches sur l’anarchisme). Il conduit jusqu’à nos jours des recherches sur les liens de Camus avec les libertaires.

Publications sur Camus et les libertaires en français, en allemand et en espagnol.

Albert Camus, Écrits libertaires (1948-1960), Montpellier, Indigène, 2016, 4e édition (1re édition : Marseille, Égrégores, 2008) ;

Camus et sa critique libertaire de la violence, Montpellier, Indigène, 2011, 3e édition (1re édition : 2010) ;

« La réception de l’œuvre de Camus par les anarchistes dans les pays anglophones et germanophones », in Le Don de la Liberté. Les relations d’Albert Camus avec les libertaires, Lourmarin, RMAC, 2009, p. 45-63 ;

« Camus n’est pas un réformiste ! », Le Point, hors-série Les Maîtres-penseurs : « Albert Camus. La revanche », no 15, oct-nov. 2013, p. 18-19 ;

« Onfray contre les libertaires. Michel Onfray contre l’historiographie anarchiste dans son livre sur Albert Camus », Le Monde libertaire, no 1658, 2-8 février 2012, p. 15-17.

Marylin MAESO

Marylin Maeso, normalienne, égrégée de philosophie, est professeure de philosophie au lycée Voltaire d’Orléans, autrice des Conspirateurs du silence (Paris, L’Observatoire, 2018), et prépare actuellement un livre sur la banalité de l’inhumain qui prend pour cadre d’analyse une relecture à rebours de La Peste.

Publications :

– « Réformer le peuple français : la création du citoyen révolutionnaire et le rôle des institutions dans les œuvres de Saint-Just », La Révolution française 6 | 2014, URL : <http://lrf.revues.org/1093> ;

– « Ni belle âme, ni bourreau. Un débat philosophique sur la violence entre Camus et Merleau-Ponty », in Giuseppe Bianco et Frédéric ­Fruteau de Laclos (dir.), L’angle mort des années 1950 : philosophie et sciences humaines en France, Paris, Publications de la Sorbonne, 2016 ;

– « La tendre indifférence du monde », La Vie des idées, 19 février 2015, URL : <http://www.laviedesidees.fr/La-tendre-indifference-du-monde.html>.

« Violence et politique », in RMAC, De l’ombre vers le soleil ; Albert Camus face à la violence, La Roque-Alric, Les Offray, 2019.

 

Rémi LARUE

Rémi Larue met un point final à une thèse en études politiques, dédiée aux réflexions sur la violence dans l’œuvre et l’itinéraire intellectuel de Camus. Ce travail de recherches est mené depuis cinq ans à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), sous la direction de Perrine Simon-Nahum (directrice de recherches CNRS) et d’Ève Morisi (Assistant Professor at University of Oxford).

S’il entend bien élargir, par la suite, son champ de recherches à d’autres intellectuels du xxe siècle par exemple, l’œuvre et le parcours de Camus représentent un véritable jalon de ses travaux. Il a participé au colloque « Camus l’artiste » de Cerisy-la-Salle en août 2013, aux Rencontres Méditerranéennes de 2014 qui laissaient carte blanche aux chercheurs, et au colloque d’Angers « Albert Camus et les vertiges du sacré » en octobre 2016.

Par ailleurs, il a l’occasion d’expérimenter une forme de violence collective sur les terrains de rugby avec l’équipe du Red Star Olympique Saint-Ouen.

Françoise KLELTZ-DRAPEAU

Françoise Kleltz-Drapeau, docteur en philosophie grecque, enseigne à la Sorbonne-Nouvelle et à l’Espace Éthique université Paris Sud.

Publications en relation avec Camus :

Une dette à l’égard de la culture grecque : la juste mesure d’Aristote, Paris, L’Harmattan, 2012 ;

« Éthique aristotélicienne et éthique camusienne. Penser la mesure », in Ève Morisi (dir.), Camus et l’éthique, Paris, Classiques Garnier, 2014 ;

« Pensée de midi et juste mesure aristotélicienne : une dette grecque », in Rencontres Méditerranéennes Albert Camus, Albert Camus et la pensée de midi, Avignon, A. Barthélemy, 2016 ;

Aristote, le prudent et le « manager », Paris, Anne Rideau, 2015.

- « La violence, ombre et soleil dans la correspondance entre Albert Camus et Maria Casarès, de l’ombre à la lumière », in RMAC, De l’ombre vers le soleil : Albert Camus face à la violence, La Roque-Alric, Les Offray, 2019.

Jérôme BRU

Formé à l’École supérieure de la Comédie de Saint-Étienne et titulaire d’une licence de philosophie à Clermont-Ferrand, il a travaillé, en tant que comédien, sous la direction notamment de Mario Gonzalez, Stuart Seide, Pierre Pradinas, Daniel Benoin, Guy Rétoré, Pierre Debauche, Michel Bruzat, Roland Monod, Jean-Christophe Barbaud, Prosper Diss (France, Suisse, Italie, Luxembourg, festival Off d’Avignon, Festival d’Édinbourg en Écosse et Festival international de Kochang en Corée du Sud).

Metteur en scène et directeur de compagnie, il est en résidence à la Maison des métallos à Paris pour créer et jouer un spectacle en solo reliant théâtre et philosophie : L’Homme nu & autres récits (de Platon à Ricœur). Il poursuit ce travail expérimental en créant un spectacle sur la joute philosophique avec Voltaire vs Rousseau au festival Off d’Avignon.

Il collabore à de nombreuses Lectures-spectacles : Hommage au poète René Char à la Maison René-Char, à l’auditorium du Thor et dans de nombreuses bibliothèques du Vaucluse, avec le soutien du conseil départemental 84 ; Ville, de Guillevic, en partenariat avec la Maison de la poésie du Languedoc ;  Petit texte sur la peur, de Marie Vaïanaen, résidence d’écriture à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon.

Il oriente son travail vers la création d’un théâtre musical en collaborant avec des musiciens et des créateurs sonores, dont la mise en scène d’une comédie musicale, Ciné-Cigales, de Luc Brian, au théâtre Molière de Marignane, dans le cadre de la programmation Marseille-Provence 2013.

Artiste associé de la ville de Bédarrides (Vaucluse) pour la programmation artistique et la création à L’Espace 409, depuis 2016, il propose de nombreux spectacles variés pour tous les publics.

Laurent BOVE

Laurent Bove est professeur émérite de philosophie de l’université d’Amiens ; membre de l’Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités de l’ENS-Lyon ; président de l’Association des amis de Spinoza. Il a notamment publié :

La Stratégie du conatus. Affirmation et résistance chez Spinoza, Paris, Vrin, 1996 ;

une édition de Spinoza, Traité politique, Paris, Livre de Poche, 2002 ;

Vauvenargues ou le séditieux. Entre Pascal et Spinoza, une philosophie pour la seconde nature, Paris, Champion, 2015 ;

Albert Camus, De l’absurde à l’amour, avec A. Comte-Sponville et P. Renou, La Tour d’Aigues, l’Aube, 1995 ; rééd. Paris, La Renaissance du Livre, 2001 ;

Albert Camus, De la transfiguration. Pour une expérimentation vitale de l’immanence, Paris, Publications de la Sorbonne, 2014.

Il a dirigé et codirigé plusieurs ouvrages, dont :

Vauvenargues, philosophie de la force active, Paris, Champion, 2000 ;

Qu’est-ce que les Lumières Radicales ?, Paris, Amsterdam, 2007 ;

Pascal et Spinoza, Paris, Amsterdam, 2007.

Coéditeur de Vauvenargues, Œuvres complètes, Paris, Champion, 2013.

- Pieter Bruegel, Le Tableau ou la Sphère infinie, Pour une réforme théologico-
politique de l’entendement, Paris, Vrin, 2019.

Dernière publication dans Présence d’Albert Camus, no 10, septembre 2018 : « Écrire comme Piero della Francesca peint. Albert Camus “romancier du corps” »

Christian Chevandier

Christian Chevandier est professeur d’histoire contemporaine à l’université du Havre, auteur notamment de La Fabrique d’une génération. Georges Valero, postier, militant et écrivain (Paris, Les Belles Lettres, 2009) et d’Été 44 ; l’insurrection des policiers parisiens (Paris, Vendémiaire, 2014).

Pour une bibliographie complète : <http://histoire-sociale.univ-paris1.fr/spip.php?article55>.