Michèle Margain

Née à Orange d’un père lyonnais et d’une mère arrageoise, Michèle Margain est une passionnée des terroirs et de ceux qui y vivent. Conférencière spécialiste des xviiie et xixe siècles, elle étudie depuis plus de vingt ans les archives municipales, départementales et les fonds privés. Ses investigations couvrent tout l’Hexagone, et plus particulièrement la Provence où elle réside.
Les Ombres de la Potière est son premier roman.
« J’aime chercher les anonymes qui nous ont précédés. Leurs drames, leurs joies, leurs errances, leurs espoirs, leur quotidien… … des ritournelles qui ont un air de déjà-vu. 
Et si hier était étrangement d’actualité ?  Nous arrimer à ce qui nous tient debout, comme d’autres l’ont fait avant nous depuis la nuit des temps. Chaque être possède une part d’ombre qui se révèle passionnante à bien des égards, c’est cet aspect de la personnalité qui, paradoxalement, nous permet de comprendre les hommes dans leur intime solitude, et de les raconter. »

Franck PETIT

Professeur d’université et ancien doyen de la faculté de droit d’Avignon, Franck Petit est aussi l’auteur de nombreux ouvrages de droit et membre du conseil scientifique de la Réserve de biosphère du Mont-Ventoux. Il a reçu en 2015 le prix Gossier de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen pour Charles Lenepveu, musicien officiel de la IIIe République (Mare et Martin, 2014).

Pierre FABRE

Pierre Fabre est né en 1957 à Marseille, d’une famille provençale partageant ses origines entre les Bouches-du-Rhône et le Var, les Alpes-de-Haute-Provence et la Drôme. Enseignant, il a été, pendant la seconde partie de sa carrière professionnelle, conseiller pédagogique spécialisé dans le domaine de l’enseignement des langues vivantes auprès de l’inspecteur d’académie du Var et formateur à l’Institut universitaire de formation des maîtres de l’Académie de Nice.
Premier lauréat du prix de la Vocation provençale de la Fondation Louis-Vouland d’Avignon, ancien pensionnaire du château de Lourmarin, il a exercé les fonctions de capoulié du Félibrige, XIIIe successeur de Frédéric Mistral, de 1992 à 2006. Maître ès-Jeux de l’Académie des Jeux floraux de Toulouse, il est aussi membre correspondant de l’Académie de Marseille. Ses recherches portent sur Frédéric Mistral, l’histoire du Félibrige et la littérature provençale. Conférencier, il est intervenu dans plusieurs colloques et congrès. Il a participé à nombre de publications couvrant le domaine d’Oc, et est l’auteur d’un ouvrage d’entretiens (Mistral en héritage, Autres Temps, 2002) dans lequel il exprime clairement sa conception d’envisager le Félibrige en dehors de tout faux régionalisme. Il a par ailleurs été l’éditeur scientifique des inédits de Pierre Devoluy (Istòri naciounalo de la Prouvènço e dóu Miejour di Gaulo, 1992) et de Joseph d’Arbaud (Jaquet-lou-Gaiard, 2000). Il est chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres ainsi que dans l’ordre des Palmes académiques.

Stéphane Ropa

Portrait de Stéphane Ropa portant un béret, noir et blanc.

Chʼtimi dʼorigine, je découvre le théâtre en 1996. Comme piqué au vif, je monte pour la première fois sur les planches cette même année. La profession de comédien m’a enseigné l’audace, me permettant d’explorer la psychologie, la sensibilité et le caractère des personnages. J’ai appris à retranscrire leur personnalité à travers le langage du corps, de la voix, des gestes et des émotions, dans la nécessité subtile de lâcher prise à l’instant présent.

Mes expériences sont multiples, allant du théâtre à la fiction et à la publicité télévisée, en passant par l’écriture et la mise en scène. J’ai également eu le privilège d’animer de nombreux ateliers pédagogiques « artistiques » destinés aux enfants et aux adultes, où j’ai découvert que nous possédons de véritables potentiels, tels que la confiance en soi, l’estime de soi et la communication. En 2016, j’ai intégré une entreprise privée dans le domaine de la mode, où j’ai pu développer mes compétences en gestion humaine, en formation, et nourrir ces aspects avec bienveillance.

Fort de ces apprentissages, j’ai créé L’Atelier en septembre 2020, à Vaison-la-Romaine. Mon objectif est d’offrir une gamme complète de services basée sur la conviction que l’art permet de développer notre nature profonde. À travers des ateliers individuels ou collectifs, je propose de mettre en lumière les facultés, les potentiels et les talents de chacun, tout en éveillant notre émerveillement face au monde et à l’humanité à travers la photographie, la poésie, la création artistique et cinématographique.

En juin 2023, j’ai mis en scène pour les 100 ans de lʼassociation Itinova, le spectacle inclusif poétiquement rock et sincère Les Colporteurs dʼétoiles qui a réuni 75 personnes en situation de handicap.
Cette démarche a fait lʼobjet dʼun documentaire télé dans le magazine de 13 h 15 présenté par Laurent Delahousse le samedi sur France 2.

Sheela Eichenberger

Je suis à la fois de l’Orient et de l’Occident.
Née en Inde, de père hindou et de mère genevoise, j’y ai vécu jusqu’à l’âge de onze ans, puis à Genève, dans un milieu international.
En 1964, je me suis mariée avec Jean-Pierre Eichenberger, peintre et sculpteur suisse établi en Drôme provençale.
Ensemble, nous nous sommes entièrement investis dans la création et l’animation du Centre Artistique de Piégon, lieu de rencontre permanent entre les artistes et le public. Depuis son décès en 2000, ma belle-fille Claude Eichenberger et moi poursuivons cette œuvre aux riches échanges culturels, artistiques et spirituels.

© Philippe Gromelle

Jean-Pierre Eichenberger

Jean-Pierre Eichenberger (1926-2000) artiste genevois, dessinateur, peintre, graveur, typographe, sculpteur et fresquiste. Il quitte la vie citadine en 1957 en quête de la lumière du Midi et s’installe à Piégon, à Fontatière, une vaste maison de maître inoccupée dans un cadre d’une remarquable beauté naturelle qui lui inspire un projet d’art et de partage. Ainsi est née en 1965 l’association dite Communauté Artistique de Piégon et devenue depuis le Centre Artistique de Piégon.

Joëlle Bault

Après des études de droit et de russe, Joëlle Bault a vécu et travaillé à Paris avant de s’installer dans un village du Vaucluse.
Passionnée par l’étude des langues et la traduction, elle s’intéresse depuis toujours à la littérature française et étrangère, avec une prédilection pour les auteurs russes du vingtième siècle.
Elle a participé à de nombreux ateliers d’écriture sur différentes thématiques, et elle donne des cours de français à des personnes non francophones.

Yveline Favard

L’une et L’autre

Enfance : Nyons, lieu de vie pour l’une,
de vacances pour l’autre,
leurs meilleures amies sont sœurs,
mais elles ne se rencontreront pas.

Études : Lyon, école d’art pour l’une et l’autre,
elles se croiseront peut-être…

Lyon et Chambéry : chacune son lieu de travail
dans l’architecture d’intérieur,
l’une ira dans la boutique de l’autre qui sera absente ce jour-là…
Puis, ce sera un retour
à Nyons
pour l’une et l’autre.

Et un jour,
le frère de l’une
épousera l’autre.

Aujourd’hui, « Pinceaux et sac à dos », elles parcourent les sentiers de notre belle Provence.
Sous leurs traits, elles offrent aux lecteurs les parfums de garrigue, les villages perchés et
leurs belles rencontres.

Laure Baillard-Favard

L’une et L’autre

Enfance : Nyons, lieu de vie pour l’une,
de vacances pour l’autre,
leurs meilleures amies sont sœurs,
mais elles ne se rencontreront pas.

Études : Lyon, école d’art pour l’une et l’autre,
elles se croiseront peut-être…

Lyon et Chambéry : chacune son lieu de travail
dans l’architecture d’intérieur,
l’une ira dans la boutique de l’autre qui sera absente ce jour-là…
Puis, ce sera un retour
à Nyons
pour l’une et l’autre.

Et un jour,
le frère de l’une
épousera l’autre.

Aujourd’hui, « Pinceaux et sac à dos », elles parcourent les sentiers de notre belle Provence.
Sous leurs traits, elles offrent aux lecteurs les parfums de garrigue, les villages perchés et
leurs belles rencontres.

Thierry LAIGLE

Instituteur à Paris, j’ai souhaité terminer ma carrière en Provence, terre natale de mon épouse. Je me suis installé en 2011 à Lauris, petit village face au Luberon et j’ai enseigné mes trois dernières années à l’école élémentaire de Rognes.

Passionné d’histoire et de randonnée, c’est par le biais de la généalogie de mon épouse, dont les ascendants maternels, d’origine vaudoise, ont vécu près de trois siècles à Sivergues, au cœur du Luberon, que je me suis intéressé à cette histoire originale de repeuplement du massif par une émigration religieuse provenant des vallées vaudoises du Piémont au cours des XVe et XVIe siècle. J’ai poursuivi mes recherches au sein de l’Association d’Études vaudoises et historiques du Luberon, où j’ai assumé diverses fonctions, dont la coordination de la revue Valmasque, dont le n° 110 a pris la forme d’un livre sur l’histoire de Lourmarin.

Je participe actuellement à l’animation d’une nouvelle association lourmarinoise, « Lourmarin, Culture et Patrimoine », au sein de laquelle j’apporte mes connaissances du passé vaudois du Luberon en assurant des visites commentées et des conférences.