Barbara ZAULI

Doctorante en philosophie auprès de l’université Paris 8-Vincennes-Saint-Denis et préparant une thèse intitulée La Vie comme œuvre ; Nietzsche, Camus et l’esthétique de l’existence, Barbara Zauli travaille sur l’écriture et la pensée philosophique d’Albert Camus en relation avec la pensée philosophique de Nietzsche. Son travail de recherche continue depuis la licence en philosophie, obtenue à l’université de Bologne grâce à une étude comparée sur Friedrich Nietzsche et Albert Camus : « Sisyphe heureux et la danse de Zarathoustra », explorant en particulier l’écriture de l’absurde et de l’éternel retour chez les deux penseurs.

C’est son intérêt pour la pensée de Camus, la passion incandescente pour son écriture qui lui font décider la même année de venir à Paris, la ville d’adoption de l’écrivain avec lequel elle sentait une nécessité de partage. À Paris, elle continue ses recherches dans la même lignée que les travaux précédents et elle obtient un master en philosophie avec une étude intitulée « La pensée vécue ; Albert Camus et sa dette envers Nietzsche » où elle commence à explorer la question de la philosophie comme manière de vivre. C’est dans cette direction que portent ses recherches actuelles, dans lesquelles la question de l’écriture comme travail sur soi recouvre une place centrale.

Agnès SPIQUEL

Professeur émérite à l’université de Valenciennes, Agnès Spiquel a participé à l’édition des Œuvres complètes de Camus dans la collection « La Pléiade » (2006-2008) et au Dictionnaire Albert Camus dirigé par ­Jeanyves Guérin (2009). Elle a collaboré à l’ouvrage Camus citoyen du monde (Paris, Gallimard, 2013) ; elle a publié la Correspondance Albert Camus-Louis Guilloux (Gallimard, 2013) et le récit de Charles Poncet, Camus et l’impossible Trêve civile (Paris, Gallimard, 2015) ; elle a coorganisé quatre colloques camusiens : Beauvais (1992), Amiens (2005), Angers (2010) et Cerisy (2013), et en a publié les actes — ainsi que de nombreux articles sur Camus. Elle préside depuis 2004 la Société des études camusiennes (trois cent cinquante adhérents dans vingt-quatre pays sur les cinq continents).

Anne-Kathrin REIF

Anne-Kathrin Reif, née à Mülheim/Ruhr (Allemagne), étudie la philosophie et l’histoire de l’art à l’université Wuppertal, et défend sa thèse sur Camus en 1999. Dans sa dissertation intitulée Die Welt bietet nicht Wahrheiten, sondern Liebesmöglichkeiten. Zur Bedeutung der Liebe im Werk von Albert Camus, elle explore la signification de l’amour dans l’œuvre de Camus et découvre la trace qui mène au projet de son troisième cycle, celui de l’amour. Pour le centenaire, en 2013, elle publie le blog www.365tage-camus.de, qu’elle entretient toujours. Son livre Albert Camus — Vom Absurden zur Liebe (« Albert Camus — De l’absurde à l’amour ») est publié la même année. Après ses études de journalisme, Anne-Kathrin Reif travaille à la rédaction des informations culturelles d’un journal régional. Aujourd’hui, elle travaille pour la Fondation Pina Bausch à Wuppertal.

Samantha NOVELLO

Samantha Novello enseigne la philosophie et l’histoire à Turin. M.Phil in Political Thought and Intellectual History à l’université de Cambridge (UK), docteur en sciences politiques et sociales (Florence, 2005) et en études politiques (Turin, 2012), elle a rédigé une première thèse sur la pensée politique de Camus et de Hannah Arendt, puis une seconde sur Camus et les intellectuels italiens. Elle a collaboré à la nouvelle édition des Œuvres complètes de Camus dans la collection « La Pléiade » et elle est l’auteur d’Albert Camus as Political Thinker (Palgrave Macmillan, 2010). <https://eui.academia.edu/SamanthaNovello>.

Virginie LUPO

Docteur ès lettres, Virginie Lupo est spécialiste du théâtre de Camus. Elle enseigne la littérature à Lyon depuis 2002 et, diplômée en master 2 de cinéma, elle est également formatrice en cinéma. Membre actif de la Société des études camusiennes depuis 2002, elle participe à de nombreux colloques. Elle a déjà participé aux Journées internationales Albert Camus, à Lourmarin.

Membre de l’Association Coup de soleil en Rhône-Alpes, elle y est responsable des diverses manifestations organisées autour de Camus.

Outre ses articles, elle est l’autrice de :

Le Théâtre d’Albert Camus : un théâtre classique ?, Lille, Septentrion, 2002 ;

Si loin si proche : La quête du père dans Le Premier Homme, Aniche, Sipayat, 2017.

Virginie Lupo travaille également pour deux maisons d’édition — Magnard et Ellipses — en tant qu’autrice ou que relectrice.

Elle a enfin une activité d’écriture de fiction avec un premier recueil de nouvelles terminé, intitulé Errances… et un roman en cours d’écriture.

Éliane ITTI

Agrégée de lettres, docteur de l’université Paris-Sorbonne (Outils pédagogiques français et civilisations d’expression française (1883-1988) ; l’image des civilisations francophones dans les manuels scolaires, Publibook (2001)), Éliane Itti, professeur de classes préparatoires aux grandes écoles à la retraite, est membre associé du laboratoire «  Patrimoine, littérature et histoire » de l’université de Toulouse-Jean Jaurès. Elle consacre actuellement ses recherches au rayonnement humaniste de l’Académie protestante de Saumur (1599-1685), en particulier à Tanneguy Le Fèvre et à sa fille, Anne Dacier.

Madame Dacier, femme et savante du Grand Siècle (1645-1720), Paris, L’Harmattan, 2012 ; « Madame Dacier », site Internet du GRAC (Groupe Renaissance et Âge classique), Université de Lyon, 2013 ; Notice « Madame Dacier », SIEFAR, 2013 ; « Lettres d’Élie Bouhéreau, élève de première à l’Académie de Saumur, à ses parents (mai 1684-août 1684) », Bulletin de la SHPF, 154, 2008/4 ; « Tanneguy Le Fèvre et les époux Dacier entre mécénat privé et mécénat royal », Littératures classiques no 72, 2010 ; « L’abjuration des époux Dacier, le 20 septembre 1685 », Bulletin de la SHPF, 157, 2011/2 ; « Madame Dacier : rupture et continuité dans la traduction des Anciens », à paraître, éd. Champion (actes de la journée d’étude du GEM (19 novembre 2012) : « Norme et changement : esthétique de la traduction à l’âge classique ») ; « Deux amis de Ménage : Tanneguy Le Fèvre et Anne Dacier », actes du colloque « Gilles Ménage » (Angers, 12-13 juin 2013), à paraître, Littératures classiques ; « Les vestiges de la correspondance du ministre David Martin avec les époux Dacier », à paraître, xviie siècle ; « De la traduction d’Homère à la défense d’Homère », CTHS, à paraître.

Guy BASSET

Après des études universitaires de philosophie à Paris X Nanterre, Guy Basset s’est d’abord orienté vers le monde industriel avant de revenir à l’enseignement. Parallèlement à sa carrière dans le domaine des ressources humaines, il a publié, comme chercheur indépendant, de nombreux articles sur la vie intellectuelle, universitaire et artistique à Alger entre 1880 et 1970.

Il s’est tout particulièrement intéressé à l’œuvre d’Albert Camus, publiant de nombreux articles et contribuant régulièrement à la revue Présence d’Albert Camus, revue de la Société des études camusiennes dont il est administrateur dès la création. Il est l’auteur d’un Camus chez Charlot (Pézenas, Domens, 2015) et il a coordonné la publication des actes d’un colloque sur Camus, la philosophie et le christianisme (Paris, Cerf, 2012). Il est intervenu à plusieurs reprises dans les Journées internationales Albert Camus, à Lourmarin.

Il a rédigé de nombreuses notices dans le dictionnaire L’Algérie et la France, Jeannine Verdès-Leroux dir. (Paris, Robert Laffont, 2009), et dans le Dictionnaire Albert Camus, Jeanyves Guérin dir. (Paris, Robert Laffont, 2009). Intervenant en France et à l’étranger, il est docteur ès-lettres de Paris 3 Sorbonne nouvelle depuis 2016.

Publications récentes :

« Camus au pays du xviie siècle français » Revue d’histoire littéraire de la France, 2013, no 4, p. 807-814 ;

« Bien faire son métier », in Ève Morisi (dir.), Camus et l’éthique, Paris, Garnier, coll. Rencontres, no 95, 2014, p. 131-142 ;

« Camus en Méditerranée orientale », actes du colloque d’Amman, Jordanie, 28 mars 2013, Amman, Librairie Alameyra, 2014, p. 187-201 ;

Camus et les peintres d’Algérie : une longue amitié (1930-1960), en collaboration avec Florence Khammari et Odile Teste, exposition à Lyon du 11 au 24 janvier 2014, Lyon, Association Coup de Soleil Rhônes-Alpes, 2014 ;

« Les collections des différentes éditions Charlot », « Les imprimeurs des éditions Charlot », in François Bogliolo, Jean-Charles Domens, Marie-Cécile Vène et al., Edmond Charlot, catalogue raisonné d’un éditeur méditerranéen, , Pézenas, Domens, 2015) ;

« La terre algérienne d’Edmond Charlot », Le Lien, association Les amis de Max Marchand, Mouloud Feraoun et leurs compagnons, no 66, 2015 ;

« La faculté des lettres d’Alger chez Charlot : étudiants et enseignants », Présence d’Albert Camus no 8, 2016, p. 109-122 ;

« Aperçus sur la correspondance Berbrugger-Urbain », in Michel Levallois et Philippe Régnier éd., Les Saint-Simoniens dans l’Algérie du xixe siècle, Paris, Riveneuve, 2016, p. 91-101 ;

« La place des proverbes dans l’œuvre scientifique de René Basset », in Marie-Sol Ortola éd., La Sagesse en base de données, Aliento no 10, Nancy, PUN, 2018, p. 501-518 ;

« Fleurs de sourire dans la proximité de Camus », Le Sourire d’Albert Camus, actes du colloque d’Aix-en-Provence, 8-11 novembre 2017, David Walker éd., Columbia (SC), CSIP, 2018, p. 117-126.

Zedjiga ABDELKRIM

Professeur de lettres à Amiens, Zedjiga Abdelkrim est titulaire d’un doctorat : La quête initiatique dans l’œuvre romanesque d’Albert Camus : représentation-sens-valeur.

Auteur de diverses publications, elle a aussi collaboré à la nouvelle édition des Œuvres complètes d’Albert Camus dans la bibliothèque de la Pléiade. Elle est également coorganisatrice des Échanges Jacqueline Lévi-Valensi, des conférences-débats Albert Camus au Procope.

Dernière publication : « L’Algérie : héritage patrimonial d’Albert Camus », Revue des Lettres modernes, no 23, 2014.

Jean DUPLEIX

20 août 1925 – 3 janvier 2015
Fou de théâtre, à vint-cinq ans Jean Dupleix a reçu le prix des Jeunes Compagnies. Cette passion l’a conduit à rencontre Charles Dullin, Jean Vilar, Cocteau, Anouilh… Une grande amitié avec Gérard Philipe est née. Puis l’aventure du tourisme a commencé. Construction des premiers villages de vacances dans le Bassin méditerranéen, retour aux sources dans notre civilisation gréco-romaine, le génie de Praxitèle et la méditation sur la marche du temps. Quarante années au service du voyage, cinquante-deux pays découverts, chaleur des rencontres passionnantes, des amitiés et des souvenirs accumulés. Ces chroniques restituent l’époque et la pensée de l’honnête homme qu’il a été.