De l’ombre vers le soleil : Albert Camus face à la violence

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La violence appartient à la marche du monde, et Camus n’a cessé de la dénoncer, d’en faire prendre conscience et de s’engager pour qu’elle diminue, parce qu’elle est indigne de l’être humain et de l’État, qui en est souvent l’instigateur, et parce qu’il se voulait, se vivait non violent — ce qui est une forme de violence, mais sur soi, car la non-violence incline au respect, à la défense et à la réalisation de la justice, de la liberté et de la dignité de l’homme, au respect, également, de l’intégrité physique, la sienne et celle d’autrui.
Les communications présentées au cours de ces Journées ont précisé quelle était l’attitude de Camus face à la violence, elles ont permis une réflexion contemporaine sur la violence, notamment par les discussions qui ont suivi les exposés et à la suite de lectures de textes de Camus. Elles ont aussi disposé nombre des participants à cette Rencontre à s’engager plus fermement dans le « combat contre la violence », chacun à la mesure de ses moyens et compétences. Nous les en remercions très chaleureusement, et nous sommes heureux, le conseil d’administration des Rencontres et moi-même, du retour qui nous est fait des actions engagées.
Une fois encore — et c’est très loin d’être la dernière —, nous ne sommes pas allés chercher des réponses toutes faites dans l’œuvre de Camus, nous avons fait nôtres ces réponses, qu’il apportait en son temps et dans le contexte qui était le sien, pour nous aider à apporter, en notre temps et dans notre contexte, nos réponses personnelles et collectives. C’est délaisser ce qui aurait été intellectuellement immobile et contraire à l’engagement de Camus pour, à son exemple et à sa suite, privilégier aujourd’hui le mouvement, juste, libre et digne.

D’après l’avant-propos de Jean-Louis Meunier

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Description

Format : 15 x 23 cm
Nbre de pages : 168
ISBN : 978-2-490638-03-1
Prix : 15 €
Sortie : 4 octobre 2019

La violence appartient à la marche du monde, et Camus n’a cessé de la dénoncer, d’en faire prendre conscience et de s’engager pour qu’elle diminue, parce qu’elle est indigne de l’être humain et de l’État, qui en est souvent l’instigateur, et parce qu’il se voulait, se vivait non violent — ce qui est une forme de violence, mais sur soi, car la non-violence incline au respect, à la défense et à la réalisation de la justice, de la liberté et de la dignité de l’homme, au respect, également, de l’intégrité physique, la sienne et celle d’autrui.

Les communications présentées au cours de ces Journées ont précisé quelle était l’attitude de Camus face à la violence, elles ont permis une réflexion contemporaine sur la violence, notamment par les discussions qui ont suivi les exposés et à la suite de lectures de textes de Camus. Elles ont aussi disposé nombre des participants à cette Rencontre à s’engager plus fermement dans le « combat contre la violence », chacun à la mesure de ses moyens et compétences. Nous les en remercions très chaleureusement, et nous sommes heureux, le conseil d’administration des Rencontres et moi-même, du retour qui nous est fait des actions engagées.

Une fois encore — et c’est très loin d’être la dernière —, nous ne sommes pas allés chercher des réponses toutes faites dans l’œuvre de Camus, nous avons fait nôtres ces réponses, qu’il apportait en son temps et dans le contexte qui était le sien, pour nous aider à apporter, en notre temps et dans notre contexte, nos réponses personnelles et collectives. C’est délaisser ce qui aurait été intellectuellement immobile et contraire à l’engagement de Camus pour, à son exemple et à sa suite, privilégier aujourd’hui le mouvement, juste, libre et digne.

D’après l’avant-propos de Jean-Louis Meunier

Les auteurs et les titres de leurs interventions :

Guy BASSET, La violence dans l’œuvre d’Albert Camus : quelle(s) violence(s) ? (p. 13-21)
Laurent BOVE, Albert Camus face à la violence de la domination : une éthique de la résistance et de l’amour (p. 23-38)
Rémi LARUE, De l’ombre de la guerre à la recherche de « repères éblouissants » : autour de « Ni victimes ni bourreaux » (p. 39-52)
Françoise KLELTZ-DRAPEAU, « Violence, ombre et soleil dans la correspondance Albert-Camus – Maria Casarès (p. 53-64)
Virginie LUPO, La mise en scène de la violence dans le théâtre d’adaptation de Camus (p. 55-78)
Philippe VANNEY, La paix dans la guerre, le pacifisme défendu par « Le Soir républicain » d’Albert Camus et Pascal Pia (p. 79-91)
Marylin MAESO, Violence et politique (p. 93-102)
Pierre-Olivier MONTEIL, Albert Camus et Paul Ricœur face à la violence (p. 103-116)
Anne PROUTEAU, Écrire pour conjurer la violence (p. 117-126)
Lou MARIN, Albert Camus et la non-violence (p. 127-145)
Heinz-Robert SCHLETTE, Albert Camus et les Juifs (p. 147-158)

Informations complémentaires

Poids 0,22 kg
Dimensions 2 × 15 × 23 cm

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