« Je vis dans un désordre alphabétique. Les mots se bousculent pour chercher à me plaire. Parfois une idée jaillit presque par hasard. Mais la phrase s’étiole par manque de conviction. Il lui faut de l’oxygène, et sûrement plus de lumière. Le noir trace son chemin tout en minuscule. Il comble l’espace et renvoie subrepticement à la ligne. Encore un peu, sans s’arrêter, il pourrait même s’accrocher à la plume. »
Voilà que mon univers rejoint celui de Stéphane, mon poète de la lumière qui rend l’écriture possible. Il est ma voie dans le silence des mots en partance.
Nous nous sommes croisés presque par hasard et je l’ai suivi comme une évidence. Les images et les textes se sont promis l’un à l’autre ; chaque ouvrage est une part de nous, entre complicité et tendresse.